Un projet de loi sur “l’aide à mourir” sera présenté en avril en Conseil des ministres avant d’arriver à l’Assemblée nationale dès le 27 mai. Au micro d’Europe 1 Matin, Ségolène Perruchio, cheffe de service des soins palliatifs au Centre hospitalier de Rives de Seine et vice-présidente de la SPAF (Société française d’accompagnement et de soins palliatifs), raconte son quotidien auprès des personnes qui souffrent et qui demandent à mourir.
Dans un entretien accordé à nos confrères de La Croix et Libération, Emmanuel Macron a annoncé dimanche qu’un projet de loi sur la fin de vie sera présenté en Conseil des ministres en avril. Pour la première fois, le chef de l’État prend position sur un sujet de société majeur.
Dans le texte présidentiel, il ne s’agira ni d’euthanasie ni de suicide assisté mais “d’aide à mourir”. Un accompagnement qui sera réservé aux personnes majeures, capables d’un discernement plein et entier. Autre condition, avoir une maladie incurable et un pronostic vital engagé à court ou à moyen terme ainsi que des souffrances physiques ou psychologiques que l’on ne peut pas soulager. Après la demande du patient, une équipe médicale devra se prononcer.