Chacun peut exprimer ses volontés sur la fin de vie, que l’on soit en bonne santé ou malade. La loi du 2 février 2016 a renforcé les droits et a créé de nouveaux droits en faveur des malades et des personnes en fin de vie, pour leur permettre une fin de vie digne, accompagnée et apaisée, par une meilleure prise en charge de la souffrance.
Personne n’aime y penser et pourtant tous les Français ont des droits en matière de fin de vie, qu’ils soient en capacité de s’exprimer eux-mêmes ou dans l’incapacité de le faire et quel que soit leur âge. 40% des Français âgés de plus de 50 ans ignorent l’existence d’une loi et 81% ne savent pas précisément ce que sont les directives anticipées.
Le Centre national des soins palliatifs et de la fin de vie, organisme public, ouvert à tous, propose une documentation illustrée pour familiariser tout public aux notions relatives à la fin de vie : nos droits, les soins palliatifs, les directives anticipées, la personne de confiance, l’obstination déraisonnable dans les soins, la sédation profonde et continue maintenue jusqu’au décès, les aides pour les proches aidants…
Des directives anticipées, pour quoi faire ?
Des directives anticipées, pour quoi faire ? Toute personne majeure peut rédiger ses « directives anticipées » concernant sa fin de vie. C’est une possibilité qui vous est donnée. Il s’agit pour vous d’exprimer vos volontés par écrit sur les décisions médicales à prendre lorsque vous serez en fin de vie, sur les traitements ou actes médicaux qui seront ou ne seront pas engagés, limités ou arrêtés.La fin de vie peut arriver après un accident ou à l’issue d’une maladie grave. Dans ces circonstances, vous serez peut-être dans l’incapacité de vous exprimer. Si vous avez rédigé des directives anticipées, votre médecin et vos proches sauront quelles sont vos volontés, même si vous ne pouvez plus vous exprimer.Bien sûr, envisager à l’avance cette situation est difficile, voire angoissant. Mais il est important d’y réfléchir. Rédiger des directives anticipées n’est pas une obligation.
Deux modèles sont proposés, selon que vous êtes actuellement bien portant ou atteint d’une grave maladie :Il n’est pas obligatoire de remplir tous les items du modèle et de désigner une personne de confiance. Il est possible de joindre d’autres pages si le document n’offre pas assez d’espace.- un modèle A pour les personnes en fin de vie ou ayant une maladie grave– un modèle B pour les personnes en bonne santé ou n’ayant pas de maladie grave. L’utilisation d’un de ces modèles n’est pas obligatoire. Mais elle vous est recommandée afin de vous aider à exprimer clairement vos volontés. Si vous souhaitez prendre connaissance des textes légaux à ce sujet, ils figurent aux articles L. 1111-11 et R. 1111-18 et R. 1111-19 du code de la santé publique.