Pourquoi les Québécois sont ceux qui ont le plus recours à l’aide médicale à mourir dans le monde ? C’est la question que traite le journaliste québecois Hugo Duchaine, dans le “Journal de Montréal” du 20 octobre dernier. Les Québécois qui ont reçu un diagnostic de la maladie d’Alzheimer pourront faire une demande anticipée d’aide médicale à mourir dès le 30 octobre. À la façon d’un testament, ils pourront remplir un formulaire en prévision du moment où ils ne pourront plus consentir aux soins. Réclamé depuis longtemps, cet élargissement est accueilli avec soulagement par des malades, même si des médecins ont des réserves sur sa mise en pratique.
Un fort désir d’autonomie et un rejet de la religion peuvent expliquer pourquoi les Québécois sont les premiers au monde à avoir recours à l’aide médicale à mourir.
«Ça épouse les valeurs québécoises», croit le sociologue Jacques Roy, professeur associé, à l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC), à propos de l’aide médicale à mourir (AMM).